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 Franck Marion 

Franck Marion &

Les Mourres de Porc

 

présentent

 

La barque Fantôme

 

 

 

Le 20 février 1916 l’Aigrette quitte le port de Cette à destination de l’Indochine ; elle n’arrivera jamais à bon port et disparaît pendant plusieurs dizaines d’années.

Elle finit par s’échouer au Kamtchatka à l’embouchure du fleuve Anadyr. Les rescapés traversent à pied l’Asie et l’Europe et atteignent enfin Sète cent ans après leur départ. Ils nous présentent des objets sacrés des tribus locales, sculptures de Franck Marion. Les Mourres de Porc nous content cette épopée en musique…

 

Du 20 février au 28 mars 2016.

 

Franck Marion - Le grand Satan © 2001.

Découvrez le monde merveilleux et terrible de la sculpture animale !

L’idée de départ était simplement de réaliser des objets décoratifs en matériau naturel ; puis, en travaillant, mon imagination entraina réflexion vers des domaines que j’ignorais.

 

En observant des feuilles de lierre, je constatai qu’elles étaient toutes différentes de forme et de couleur, mais toutes d’une esthétique parfaite. Reportant la même réflexion à l’être humain, je constatai que nous sommes tous semblables, tous différents, mais tous, à quelques erreurs près, d’une constitution parfaitement fonctionnelle, en ce sens qu’elle nous permet d’accomplir toutes les actions nécessaires à la survie et à la reproduction.

Il en va de même pour les plantes et les animaux ; je commençai à méditer sur le grand mystère de la création. Lorsque je commençai à modifier des squelettes d’animaux je me demandai si j’avais le droit de faire cela et si l’homme pouvait impunément modifier la nature.

 

N’est-il pas préférable, comme nous le préconise la sagesse des Anciens de marcher en remerciant pour la beauté tout autour de nous dans le plus grand respect de toute forme de vie ?

 

Au cours de l’année 2001 j’ai réalisé  la statuette du grand Satan en souvenir du massacre des Indiens par les Européens.

L’actualité a du m’influencer pour lui donner ce titre mais je tiens à préciser que je n’ai rien à voir avec les islamistes.

 

Franck Marion, 2003.

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